Cliquer ci-dessous pour un retour à d'autres liens vers le B24 de Rettigny
Sources :
Témoignages recueillis à Rettigny par Paul Remy et Mr Didier Petit
467e Bomardment Group (http://www.467bg.com)
Témoignages recueillis par Paul Remy en région de Rettigny
- L’avion est un quadrimoteur.
- Il s’est écrasé le 24 ou le 25 décembre 1944 vers 12h15 à Renglez (Rettigny).
- Les débris étaient dispersés : les deux moteurs les plus éloignés étaient distants d’environ 500m.
- Une partie d’aile, à laquelle un moteur était toujours fixé, était encore solidaire d’un morceau de la carlingue.
- Une tourelle fut retrouvée à 1km au sud-ouest de ce qui restait de la carlingue.
- Deux corps calcinés furent retrouvés à l’intérieur, deux autres quelques dizaines de mètres plus loin.
- Les 4 corps furent enterrés dans le coin supérieur gauche du cimetière (derrière l’église) de Rettigny . Ils furent transférés plus tard au cimetière de Foy/Noville ou (et ensuite) Henri-Chapelle, d'autres ont été rapatriés aux USA.
- Un témoignage recueilli plus récemment confirme la présence d'un 5ème aviateur de cet avion au cimetière de Rettigny en 1944. Leurs noms figurent dans le tableau « Honor Roll ».
- Les témoins que nous connaissons ont retrouvé 4 corps dans la prairie figurant sur la photo. Actuellement, nous ne savons pas où les corps des trois autres ont été retrouvés.
Extraits du rapport américain (MACR) #11122
- Témoignage du S/Sgt Herbert A. SIMMERLY qui était à bord d’un autre B-24 lors de la même mission.
Le 220 ( B24 de Rettigny) volait en position #6 du Squadron de tête. Etant en vol, je ne pouvais pas le voir de ma postion de mitrailleur arrière de l’avion #2 de l’élément supérieur droit.
Onze chasseurs ennemis attaquèrent le groupe. Ils arrivèrent à 600 yards puis s’écartèrent l’un après l’autre, atteignant le Squadron de tête, puis, en le survolant, ils nous atteignirent aussi.
C’était à 12h03. A 12h04, le mitrailleur latéral gauche, qui pouvait voir le 220, dit que le moteur # 3 était en feu et qu’il commençait à prendre du retard. Je vis alors le 220, il était alors à 7h part rapport à notre avion. Le numéro 3 était toujours en feu et l’appareil apparaissait être sous contrôle. Soudain, il partit en vrille et un FW-190 (chasseur allemand) plongea immédiatement vers lui, c’était à 12h05. Il continua la vrille, et je pensai que les hommes étaient capables d’en sortir. Le #3 explosa et le feu enveloppa l’entièreté de l’aile droite. A ce moment, je vis ce qui semblait être 4 corps venant par le sas de la caméra. Ils prirent feu dès qu’ils sortirent. Ce qui me fit penser que c’étaient des parachutes, c’est qu’ils semblaient « traîner » dans les airs. Ils descendirent jusque dans la brume, et je ne les vis plus dès ce moment.
220 was flying in #6 positions of the lead squadror. While in flight I couldn't see him from my position of tail gunner in #2 ship high right element. There were 11 E/A in attacking group. At six hundred yards they came in then broke off one behind the other and hit the lead squadron and sliding over hitting us.
This was at 1203, at 1204 the left waist gunner who could see 220 said #3 engine was on fire and he started to drope back. I then spotted 220 it was at 7 O'clock low in relation to our ships. Number 3 was still on fire and it appeared under control. All of a sudden it went into a spin and immediately a F-W 190 dove of him, this was at 1205. He kept spinning, I thought the men were able to get out. Then #3 blew up and fire enveloped the entire right wing. At this time I saw what appeared to be 4 bodies coming from the camera hatch.
They no sooner came out than they were on fire. What made me thing they were chutes because they seem to linger in the air. They got down as far as the haze and couldn't see any more after that.
They no sooner came out than they were on fire. What made me thing they were chutes because they seem to linger in the air. They got down as far as the haze and couldn't see any more after that.
s/s Herbert A. Simmerly Jr.
15133752 S/Sgt AC
15133752 S/Sgt AC
Extraits du témoignage du 1Lt Sullivan (survivant du 220).
- L’avion a explosé et j’ai été éjecté.
- Le pilote, le Lt Truxes, et l’opérateur radar, le Sgt Hurwitz ont étés éjectés sains et saufs en même temps que moi.
- Ellefson et Koly étaient derrière mon siège et indemnes jusqu’au moment de l’explosion.
- Le frère du Sgt Hardick a visité les lieux après la guerre, il a aussi retrouvé toutes les tombes à Foy.
- Conformément au témoignage du Lt Arthur Holter de mon Groupe, abattu une semaine plus tard, cinq parachutes en feu ont été vus sortant de notre avion. Si cela est vrai, ils ont été tués par la chute après que leur parachute ait brûlé.
Ce seraient les 3 hommes situés dans le fuselage, et les deux hommes situés dans le nez.
Ceux qui étaient dans la cabine ainsi que Ellefson et Koly, furent bloqués par l’incendie de la soute à bombes.
Il est évident que Ellefson et Koly ont été éjectés sans parachute, tandis que le pilote, l’opérateur radar et moi-même, nous avions tout notre équipement et nous fûmes sauvés.
Il est probable que les victimes aient été tuées par l’explosion ou par l’attaque des chasseurs puisque les corps ont été retrouvés près de l’épave.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire