lundi 18 novembre 2019

LE PREMIER AVION A REACTION AMERICAIN


Un article intéressant a été trouvé dans un journal provenant de la collection de journaux de guerre édité par différents journaux de l'époque dont  Paris soir - Réveil du nord -
La France socialiste - Le petit parisien -  Paris soir - L'humanité…  de 1940 à 1945.

Cet article concerne l’histoire du premier avion à réaction américain.

Le titre en est le suivant :



Nous avons trouvé ce témoignage d’époque fort intéressant et nous en recopions ci-dessous de larges extraits.

Caractéristique
La caractéristique de l’avion propulsé par compression d’air est l’absence d’hélice (et pour simplifier nous l’appellerons donc par la suite de ce texte « avion sans hélice »). Le carénage des moteurs se termine par une large ouverture à l’emplacement habituel de l’hélice. Là se limitent les différences extérieures essentielles entre cet appareil et un avion de type normal. L’avion sans hélice n’a donc rien, on le voit, de quelque mystérieux engin tombé de la planète Mars.

Mais la question change d’aspect quand on entre dans le domaine des performances, domaine dans lequel l’avion de ce type s’est révélé infiniment supérieur à tous les modèles à hélice. Aussi a-t-il retenu l’attention des techniciens britanniques et américains et aux Etats-Unis on produit actuellement en série le P.59 Airacomet, appareil d’entraînement à la chasse.

Origines du P.59 Airacomet : Un développement anglo-américain
Les plans d’un moteur à réaction furent déjà mis au point en 1933 par le britannique Frank Whittle. Celui-ci, aujourd’hui Lieutenant Colonel dans la RAF, était alors élève officier dans cette arme.
En 1937 son moteur était définitivement au point. En 1939, le ministère de l’Air britannique passait une première commande d’appareils équipés du moteur Whittle, dont le premier entra en essais seulement en mai 1941.

Aux Etats-Unis, pendant ce temps, la Commission Consultative de l’aviation s’intéressait au même problème. La Grande-Bretagne ayant transmis en juillet 1941 à Washington des copies des plans de Whittle, les spécialistes américains les approuvèrent et, dès septembre de la même année, la Compagnie Générale d’Electricité se voyait confier un moteur Whittle avec ordre d’en exécuter une copie exacte. La construction de la cellule sur laquelle serait monté ce moteur fut commandée aux usines aéronautiques Bell.
  
Le Bell P.59 Airacomet
Vu du sol, le P.59 semble posé sur le nez. L’absence d’hélice lui permet en effet d’avoir un avant très bas et, d’autre part, à partir du bord de fuite des ailes le fuselage remonte de façon sensible, ce qui permet d’avoir une queue très haute, suffisamment éloignée du cône d’échappement des gaz assurant la propulsion pour éviter tout risque d’incendie.

Point de vue d’un pilote
Entraîner un pilote au maniement de l’avion sans hélice est extrêmement aisé. Il y a juste quelques trucs à apprendre et quelques habitudes à perdre. Voici d’ailleurs le point de vue de Johnston 

- La mise en route de l’avion sans hélice se fait sans qu’il soit utile de procéder d’abord au réchauffage moteur. On a juste à appuyer sur le démarreur et, 30 secondes après, on est prêt à décoller. L’importance d’une telle qualité est évidente tant du point de vue tactique que de celui du pilote. Si, par exemple, des appareils ennemis apparaissent brusquement, vous pouvez décoller du pont d’envol d’un porte-avions presque instantanément. On n’a pas à s’inquiéter des histoires de pression d’huile et autres complications qui, avec des appareils à hélice, viennent empoisonner les instants qui précèdent le départ.

- Le décollage est analogue à celui de n’importe quel avion pourvu d’un train d’atterrissage à 3 roues. Il a lieu à une allure un peu inférieure à celle des plus rapides parmi nos chasseurs actuels. Aussitôt quitté le sol, vous actionnez le mécanisme permettant de rentrer le train d’atterrissage. Et alors… vous commencez à avoir l’impression que vous avez oublié quelque chose. Si, en effet, vous étiez sur un appareil normal, le moment serait venu de changer le pas de l’hélice, de diminuer l’arrivée d’essence ouverte en grand pour le décollage. Avec l’avion sans hélice, rien de tout cela n’existe. Vous n’avez rien d’autre chose à faire qu’à voler.

- En l’air, le P.59 est une splendeur. L’équilibre résultant des ailes basses, la disparition de la succion des hélices font que l’appareil, malgré sa grande vitesse, est extrêmement maniable. La moindre pression sur le manche à balai suffit pour exécuter loopings, vrilles, tonneaux et montées en chandelle. Du fait qu’il n’y a pas de brassage de l’air extérieur vous n’avez pas à lutter contre les remous, même lorsque vous volez à petite vitesse. Ces caractéristiques donnent également à l’avion sans hélice, lorsqu’il plane, un angle de descente extrêmement ouvert. C’est à cela qu’est due la tendance de la plupart des pilotes, lors de leurs premiers atterrissages, à dépasser le terrain.

- Un virage à grande vitesse exige une grande attention. A une allure dépassant 600km/h, vous atteignez en effet très rapidement une pression égale à quatre fois l’attraction terrestre au niveau de la mer, et si vous prolongez l’épreuve plus de quelques secondes vous perdez connaissance.

D’après certaines informations les avions sans hélice allemands dépasseraient la vitesse de
750 km/h. Celle du P.59 n’a pas encore été révélée, non plus que son plafond. Les techniciens reconnaissent toutefois que le moteur de l’avion sans hélice ne donne pas son plein rendement tant que la vitesse est inférieure à 600 km/h et, d’autre part, si on ignore quelle est l’altitude maximale atteinte par Johnston, on sait par contre que qu’il a battu l’ancien record américain qui était de 13.900 m.

INFORMATIONS COMPLEMENTAIRES
Sources: Wikipedia - Avions de Légende - Les Avions Légendaires - The Skytamer Archive
 
Malgré tous les avantages décrits par Alvin Johnston, le P.59 ne sera jamais opérationnel.
Déçue par les faibles performances du P.59, lequel ne dépasse alors pas 658 km/h en pointe (ce qui est inférieur aux plus récents des avions à hélice alors utilisés) et souffre également d'une autonomie insuffisante, l'armée américaine abandonne tout espoir de l'utiliser comme avion de combat. Une commande de 100 avions est annulée fin 1943.

La société Bell construisit cependant 50 appareils. Chacun était armé d’un canon de 37mm et de 3 mitrailleuses de calibre.50. Ces avions furent assignés au 412e Fighter Group afin de familiariser les pilotes aux caractéristiques des avions à réaction.

Le seul avion à réaction utilisé par les forces Alliées durant la seconde guerre mondiale est le Gloster Meteor mis en service par la RAF.


samedi 23 février 2019

Crash d'un B17 à Ottré - Joubiéval (bois de Hestreu) le 29 janvier 1944


B-17 G  -  N° 42-31050  - 379e BG - 525e BS
MACR 2874

Informations aimablement transmises par
Monsieur Jean-François Noirhomme de Joubiéval

- « Le 29 janvier 1944 au petit matin a eu lieu une opération de grande envergure menée par les bombardiers de la 8e Air Force situés dans l'est de l’Angleterre.
- C'est ainsi que des dizaines de bombardiers B17 américains décollent  depuis les nombreuses bases situées dans l'est de l’Angleterre comme Kimbolton pour une mission au dessus de l'Allemagne et plus précisément Frankfurt où des objectifs stratégiques (entre autre une usine de fabrication d’éléments de moteurs) ont été repérés et doivent être détruits pour ralentir l'effort de guerre nazi.
- Ce jour là, ce sont au total des centaines d'avions qui se retrouvent dans le ciel :
principalement des B17 et des  B24.  Les différentes escadrilles se rejoignent dans le ciel en formant d'immenses formations en vol.  Le spectacle est impressionnant.
- Parmi ces bombardiers, le B17 42-31040 de Hoverkamp (qui s'écrasa le même jour non loin de Baclain-Langlire et qui figure par ailleurs sur ce blog) mais également  le B-17 42-31050 de Rhyner.
- Le 42-31050 de Rhyner a lui aussi subi des avaries.  Même s'il est  parvenu à reprendre la route de l'Angleterre les moteurs s'arrêtent les uns après les autres et Rhyner donne l'ordre à ses hommes de sauter en parachute.
- Les premiers tombent dans la région de Gouvy tandis que Rhyner saute au dessus de Wibrin. 
Il a bloqué les commandes du B17 qui continue son chemin.  Mais, avec un seul moteur fonctionnant, le B17 continue sa route sur une quinzaine de kilomètre en opérant un virage vers la droite (Puisque sans pilote à bord pour compenser la dérive)
- C'est ainsi que les habitants de Sart Joubiéval en ce 29 janvier 1944 voient un bombardier américain B17 en perte de vitesse traverser le ciel de Joubiéval en direction de la route menant de Provedroux à Petite Langlire.
- L'avion continue sa route au dessus du bois du Hestreu en étêtant les pointes des grands épicéas avant de s'écraser dans un petit bois, le long d'un chemin non loin de l'actuel terrain utilisé pour les courses de motocross.
D'après les témoins, la trajectoire de l'avion était clairement visible dans les sapins.
- Aussitôt, des membres de la résistance locale entreprennent de récupérer du matériel de cet avion ainsi que le carburant car l'avion n'a pas explosé au sol.
Du carburant est encore présent dans un réservoir.
- 72 ans plus tard, grâce à des renseignements fournis par des habitants de la localité, je me suis rendu avec quelques amis sur les lieux du crash.
- Il ne reste bien sûr plus grand chose des quelque 30 tonnes de l'avion.  Néanmoins, quelques centaines de petits morceaux ont été retrouvés sur place.
- Sans importance vous diront beaucoup.
- Et pourtant, la recherche de la vérité historique vous permet souvent de faire des rencontres formidables, d'obtenir des témoignages qui s'avèrent fort intéressants.
- Et puis, un peu de chance vous fait découvrir un morceau de tôle tordu sur lequel apparait un numéro : 31050. Il s'agit de simples chiffres au pochoir noir, mais ils confirment le N° de l’avion.
- Grâce aux membres de Ardennes Avions 45 et leurs contacts, il a rapidement été possible d'entamer des recherches quant à l’identification et au destin de ce quadrimoteur et de ses occupants.
- Preuve en est que, septante deux ans après les faits, collectionneurs et historiens peuvent unir leurs forces pour résoudre des énigmes. 

Quatre hommes réussirent à échapper aux allemands, six autres seront faits prisonniers dès leur arrivée au sol ou plus tard en cours d’évasion.

Equipage du 42-31050

Pilote

1Lt
Jack O. RHYNER
EVD
Co-pilote
2Lt
Leon E. LEVENS

EVD

Bombardier
2Lt
Harry G. WALZ
PG
Navigateur
2Lt
James C. DENNIS
PG
Tourelle Supérieure
S/Sgt
Joseph A. VENTIMIGLIA
PG
Radio
S/Sgt
Fred D. BROWN
EVD
Tourelle ventrale
Sgt
Malcolm F. ECKELBERRY
EVD
Mitrailleur latéral
Sgt
Larry D. GILES
PG
Mitrailleur latéral
Sgt
John E. AULT
PG
Mitrailleur arrière
Sgt
Franck G. MABANTE
PG

lLt Jack O. RHYNER (photo: Findagrave.com)
Jach Rhyner continua sa carrière dans l’Air Force. Il combattit aussi en Corée et au Vietnam. Il prit sa retraite en 1964 avec le grade de Colonel. Il passa ensuite dans le civil comme instructeur dans des écoles de pilotages. Il est décédé en 2010.

Extraits du rapport d’évasion du Lt Rhyner :
« Nous fîmes un décollage tardif et nous fûmes forcés de « chasser » après notre formation sur une bonne distance. Nous rejoignîmes la formation et nous reprîmes notre position. Après un petit moment, un des moteurs s’éteignit. Cependant, comme nous étions près de l’objectif, je décidai de rester avec la formation.  En approchant de la zone de flak, notre bombardier glissa hors de la formation et se retrouva un peu à l’arrière. Quatre Fw190 firent une passe sur nous, mais leur objectif était la formation et je pense que leurs tirs ne nous causèrent aucun dommage. Après avoir quitté l’objectif, un autre moteur se coupa et nous perdîmes de l’altitude. Ensuite un troisième moteur se mit à fumer et le quatrième se mit à « cogner » à cause de l’excès de puissance que nous devions utiliser. Le navigateur donna notre position quelque part au-dessus de la Belgique et je donnai l’ordre d’évacuation.
Je fus le dernier hors de l’avion et j’atterris dans un petit village appelé Wibrin. Je commençai à m’éloigner et un homme me suivit et me conduisit dans un petit bois. Il m’apporta de la nourriture et me conduisit dans un autre village appelé Nadrin où un homme et sa femme me cachèrent durant deux jours. De là, je fus pris en charge par un prêtre à Dochamps, puis dans un abri dans les bois. De là, je fus dirigé sur Jupille. »

Extraits du rapport d’évasion du S/Sgt Brown :
« Je sautai en parachute le 29 janvier 1944 et j’atterris à un mile à l’intérieur de l’Allemagne, à l’est de Gouvy en Belgique. Je marchai vers l’ouest durant 4 heures avant de rencontrer quelqu’un. Un homme me donna la direction de Gouvy (8 miles au nord-est de Houffalize). Tandis que je marchais le long de la route, un homme à vélo me demanda si j’étais Harold H. PINDER et il me montra une carte de parachute portant ce nom. Quand j’expliquai que j’étais un autre aviateur, il me donna un manteau civil, une chemise et un pantalon beige. Je me cachai dans les bois durant la nuit et le lendemain matin je fus emmené dans une grande maison juste en face du bureau allemand des douanes de Gouvy.
J’ai pensé que cela pouvait être la maison du maïeur. »

Remarque : Le B-24 42-7547 du Lt Harold H. PINDER s’est écrasé le même jour entre Wibrin et Dinez.

Les rapports d’évasion du Lt LEVENS et du Sgt ECKELBERRY ne contiennent pas d’informations détaillées.



Lieu du crash du B-17 42-31050 (Info: Jean-François Noirhomme de Joubiéval)


dimanche 6 janvier 2019

Crash d'un B24 à La Fosse (Manhay) le 25 déc.1944


B-24J  -  N° 42-50612  “King Size “  389e BG - 565e BS

MACR 11106


MACR 11106

Le 25 décembre 1944, les B-24 du 389e BG ont été attaqués par des chasseurs allemands à 8km au sud-est de Ouren (St Vith) entre 12h05 et 12h10. Le squadron supérieur droit se trouva séparé de la formation.

Les Me109 et FW190 (chasseurs allemands) profitèrent de cette occasion et attaquèrent le squadron isolé, arrivant par l’arrière et par groupes de 4 se succédant rapidement. Après la première attaque, plusieurs allemands firent une passe supplémentaire sur le restant du squadron pendant que d’autres poursuivaient et abattaient les 3 avions qu’ils avaient touchés lors de la première passe.
Les pertes auraient pu être beaucoup plus lourdes sans la protection des P-51 qui arrivèrent sur place dès qu’ils furent appelés.

Un des trois B-24 abattus était le 42-50612 du Lt Price, il s’est écrasé à La Fosse (Manhay)

Le site internet http://www.b24-kingsize.com/ explique en détails l’histoire de cet avion ainsi que les importantes recherches effectuées par l’équipe de Monsieur Bob Konings de Grandménil.


L’inauguration du monument à la mémoire des victimes du 42-50612 eut lieu le 28 décembre 2018.

Photo : Paul Remy
Les 2 autres B-24 du 565e BS abattus lors de cette attaque sont :

- Le 42-95028 du Lt Hutchens, tombé à Bovigny.  Les informations sont parues par ailleurs sur ce blog.

- Le 42-100372 du Lt ChippeauxInformations du site: http://www.b24-kingsize.com/

« Un autre B-24 du 389e BG était le 42-100372 « Old Glory » aussi du 565e BS.
Le pilote de cet avion était le 1Lt Oral Chippeaux qui put sauter de l’avion avec 3 autres hommes d’équipage, ils furent faits prisonniers.
Le Lt Chippeaux controla l’avion durant un moment mais il partit en piqué avec le moteur N° 2 en feu, il se stabilisa à environ 10.000 pieds avant de repartir hors contrôle. Il explosa ensuite tout comme le « King Size ».

Les débris du « Old Glory » tombèrent près de Regné, à 5 miles au sud-ouest de Vielsalm. »


Crash d'un P47 à Benonchamps le 30 déc. 1944



Le P-47du Lt Daw après son atterrissage d’urgence
 (Photo: Findagrave.com)
P-47D-11 - N°  42-75392  “Spunky“  -  362e FG - 377e FS

MACR : 11547

Le 30 décembre 1944, le Lt Daw décolla avec son Squadron de la base française d’Etain pour aller mitrailler des objectifs ennemis dans la région de Bastogne. Il ne reviendra pas de cette mission.
2Lt Robert DAW
Témoignage du 1Lt Robert J. Racine
Source: MACR  11547

Je volais en position de Blue 3 avec le Lt Daw comme ailier lors d’une mission dans la zone de Bastogne. Nous mitraillions des véhicules armés à l’orée d’un bois. Lors de notre dernière passe, je regardai derrière moi et je vis le Lt Daw passer très bas à l’orée de la forêt. Après quelques instants, je regardai en arrière et je vis le Lt Daw continuer sa passe tout droit à 100 pieds du sol.
Au même moment, le Lt Daw, paraissant très excité, fit un appel radio disant qu’il venait de heurter quelques arbres et qu’il allait s’écraser. Le « Red leader », ne comprenant pas l’appel, lui dit de sauter en parachute s’il avait des problèmes. Le Lt Daw appela de nouveau en signalant que son moteur était en panne et qu’il allait s’écraser. Entre le moment de son premier heurt avec les arbres et le moment de son dernier appel radio, il avait largement le temps d’atteindre le sol et de s’y poser sur le ventre avec la possibilité qu’il soit de notre côté de la ligne de front.
Je ne sais pas s’il y arriva ou pas. Cet évènement eut lieu vers 16h00 à environ un mile et demi au sud-est de Bastogne.

Deux sources donnent des détails supplémentaires :

Extrait des informations parues sur: obscureco.wordpress.com
« Daw se posa sur le ventre en toute sécurité près de Benonchamp, Luxembourg, à un mile des lignes américaines. Ce n’est qu’un mois plus tard qu’il fut déclaré tué au combat. Daw a probablement été capturé et exécuté par des SS de la région. »

Extrait des informations parues sur: Findagrave.com
« Deux semaines après le crash, sa mère reçut un télégramme lui disant que Robert était porté manquant. La semaine suivante, elle reçut une lettre précisant que le Lt Daw mitraillait des chars quand son avion a été touché. Il fit un atterrissage sur le ventre en toute sécurité dans un champ couvert de neige. Le lieu du crash n’était distant que d’un mile des américains et ceux-ci arrivèrent sur les lieux endéans l’heure. Il n’y avait pas de sang dans le cockpit, il était probablement prisonnier.
La confirmation de sa mort arriva par télégramme deux mois plus tard. Il avait été tué au combat le 30 décembre 1944 et il était enterré au Cimetière Américain de Luxembourg. »


Le corps de Lt Daw a été rapatrié aux Etats-Unis en septembre 1948. Il repose maintenant au « Joaquin Cemetery » à Joaquin, Texas.

Lieu du crash du Lt Daw, à l’est de Bastogne